L'ÉQUILIBRE HORMONALE PAR L'ALIMENTATION

Les fluctuations hormonales pendant les cycles ont des conséquences importantes sur le métabolisme entier.

Il existe un lien entre l’alimentation et les hormones :

-les protéines, les acides gras servent pour les tissus, ce sont des matériaux de bases.

-les omégas 3 servent pour la peau et le système nerveux

- les vitamines, oligo-éléments et minéraux participent aux échanges cellulaires.

La fonction digestive est en lien avec les fonctions hormonales.

Les œstrogènes et les progestérones impactent de façon différente notre métabolisme, notre peau, notre système immunitaire et notre énergie.

Optimiser le corps et la qualité de vie par l’alimentation.

Des besoins différents au cours du cycle:

Pendant la phase d’œstrogène, le corps va chercher à s’économiser, l'appétit est diminué, le métabolisme boosté, phase de revitalisation, gestion des graisses et des sucres différents. Petites assiettes, pas de grignotage.

Pendant la phase de progestérone, on va consommer plus de calories car on va plus en dépenser pour nourrir la muqueuse utérine.

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Le but ?

L'équilibre hormonal est nécessaire pour éviter les boutons, l'irritabilité, la fatigue et si désir de fertilité en veillant aux besoins de notre corps.

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À partir de quand?

Le bien-être féminin se prépare dès le début du cycle juste après les règles.

Après les règles on a perdu beaucoup de nutriments donc l’alimentation doit être très reminéralisante : viande, poisson, fruits de mer, céréales semi-complète, complète, spiruline, légumes verts qui permettent d’accompagner l’énergie (dopamine, catécholamine). On va aller chercher dans l’alimentation les précurseurs qui permettent la synthétisation de ses neurotransmetteurs.


LA PHASE OESTROGENIQUE

1ère phase du cycle

Enrichir l’alimentation en phénylalanine qui est un acide aminé permettant la sécrétion des hormones de la concentration, de la productivité, de la bonne humeur, de l’énergie : le chocolat, les germes de blé, les viandes (dinde), tofu, noix, œufs.

Le tofu permet de réguler le taux d’œstrogène, en nettoyant les récepteurs qui permet un équilibrage du cycle.

Le soja en excès pourrait être délétère pour le foie. Le tofu est aussi un bon complément pour les personnes mangeant de la viande car permet de varier les acides aminés.

Préparer le phénomène d’ovulation même si on ne veut pas concevoir mais pour participer à l’équilibre des hormones. Pour que l’ovulation se passe correctement, apport en protéines, acides gras, oméga 3 dont on est en carence par notre système agro-alimentaire, les minéraux, les oligo-éléments, les vitamines du groupe B, aliments frais de saison, le moins transformés possible.

Notre capacité digestive est bonne à ce moment-là, les petits écarts se rattrape facilement. Le sucre et les grignotages perturbent la glycémie et donc les hormones. Le sang est régulé au niveau du sucre par l’insuline qui est sécrété par le pancréas. Dès l'apport de sucre dans le sang, l’insuline part dans le sang ; Sur un estomac vide, cela provoque une grosse décharge d’insuline : Taux baisse/ hypoglycémie/ re-grignotage/ coup de pompe : manque d’insuline ou résistance des cellules à l’insuline (qui permet également la pénétration des nutriments au niveau cellulaire). L’excès de sucre dans le sang à terme va avoir un impact sur la sécrétion des hormones, notamment moins d’œstrogènes qui permet la maturation du follicule qui mène à l’ovulation.

Par contre le taux de testostérone augmente, s’il y a une mauvaise gestion du sucre au niveau du sang : pas d’ovulation mais le corps va répéter les tentatives d’ovulation.

Quand la carence en ’œstrogènes : est cumulé, on favorise l'apparition de syndrome des ovaires polykystiques, règles abondantes, fertilité pas optimale.


Les aliments pour réguler le sucre : gingembre, citron, curcuma, vitamine B8 (biotine), spiruline, levures, légumineuses, champignons qui régulent le sucre au niveau du foie.

Également les aliments riches en chrome (aide au niveau du pancréas) : céréales complètes, semi-complètes.

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Gourmande?

Bonbon à la fin du repas, pas 2 h après, accepté car le passage du sucre dans le sang sera ralenti par le bol alimentaire. Ouffff!

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Pour une bonne quantité d’œstrogène (la tendance générale est à l’excès d’œstrogène). ​

Supprimer ce qui perturbe le niveau d’œstrogène :

Les perturbateurs endocriniens (éviter l’emballage plastique, silicone, l’alu : récupérer des vieilles casseroles en acier, ustensiles en bois, en verre pour la cuisson, fariné le plan de cuisson au lieu de l’alu et papier cuisson)

Alimentation pas bio, pollué

= Perturbent les récepteurs d’œstrogènes au niveau cellulaire.

L'apport en phytoœstrogène permet de réguler et nettoyer les récepteurs hormonaux :

Soja, Crucifères (brocolis, choux de Bruxelles, choux) : aide le foie à dégrader et éliminer les œstrogènes (si en excès en consommé pendant la période ovulatoire) en drainant jusqu’à la phase lutéale, ainsi cela permettra à la progestérone de prendre sa place. Consommer ces aliments à peine cuit, wok ou cru pour éviter l'altération de leurs compositions qui sont très sensible à la chaleur.

La lactofermentation est bonne pour la flore intestinale, rester à l’écoute, pas d’excès.

Graines de lin moulues : bien digérer, ajouter sur les salades, les légumes : 1 cc HV de lin dans 1 CS HV olive.

Excès d’œstrogènes ?

Manger des légumes riches en acides gras et fibres, et bien s’hydrater. Ici on va travailler sur la constipation car les selles restant longtemps en contact avec la muqueuse, les œstrogènes sont réabsorbés au lieu d’être éliminer.

LA PHASE PROGESTATIVE

La progestérone a une action sur le système nerveux, le métabolisme, le système immunitaire. Durant cette phase, il y a baisse d’énergie, et besoin de nourrir la muqueuse utérine donc on a plus faim.

Mettre l’accent sur ce qui prend soin du système nerveux.

Pourquoi on est amené à avoir plus faim, fringale? Ce n'est pas un besoin physiologique mais lié à nos émotions, plus sensible, plus stressé.

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Veiller à avoir un bon apport d’oméga 3 : besoin accru pour le système nerveux et magnésium (même si bonne alimentation car jamais suffisante).

Supplémentation en magnésium en citrate, malate, glycérophosphate, bisglycinate de magnésium ; hyper-assimilable mais trafiqué en labo donc sur courte période(ex : période de stress accrue).

Consommer en plus des germes de blé, des fruits de mer, céréales complète, noix, oléagineux, graines.

Les neuromédiateurs sont les hormones responsables du bien-être, de la relaxation, de la détente et de la qualité du sommeil.

Lors de la 1ère partie du cycle, les œstrogènes boostent la sérotonine, hormone du bien-être, alors que le taux d’œstrogènes baisse, le taux de sérotonine chute. La qualité des nuits peut en être altéré car la sérotonine sécrète la mélatonine qui induit le sommeil.

Pour stimuler la sérotonine, on va chercher son précurseur, le tryptophane dans l’alimentation que l’on trouve dans le chocolat, les œufs, les viandes, les noix, les graines, les amandes.

Petite parenthèse : le fait de manger des œufs au petit-déjeuner permet de stimuler le métabolisme en général.

Une envie de glucide comme une fringale de pain, pommes de terre ou pâtes indique une chute de cette sérotonine mais il s’agit ici d’aliments pas vraiment adapté car ils abaissent le niveau des autres médiateurs qui permettent une meilleure pénétration dans le cerveau de la sérotonine et du tryptophane. Pour comprendre ce phénomène, ici ces neuromédiateurs agissent en concurrence avec la sérotonine.

Ce qui induit un syndrome de fatigue chronique.

Une envie de chocolat avant de se coucher indique également une carence du neuromédiateur de sérotonine.

Il convient d’enrichir ses plats en germes de blé, céréales complètes, spiruline, banane.

L’avocat, est enrichi en vitamine E et régule la fonction hormonale, d’antioxydant, économiseur d’oxygène, et une affinité particulière sur les organes du petit bassin.

L’huile d’Onagre, les noix, les oméga 3 et 6, le colza, le lin, la caméline, et l’huile de pétilla sont riche en oméga 3.

Également favoriser la consommation de poissons (maquereaux, sardines, anchois, saumon, truite, thon), amandes, noisettes, noix du Brésil (acides gras et vitamine E).

Puis 2 à 3 jours avant les règles, chute de progestérone accompagné de maux de tête, irritabilité, sauts d’humeur.

Quand on a cette sensibilité face à une carence en progestérone, il convient d’aller chercher la vitamine B6, à partir du moment de l’ovulation. Consommation d’œufs, noix, dinde, céréales semi-complète.

Pendant les règles, consommer des choses simples, en qualité dans l’assiette, et éviter les produits laitiers. Également favoriser les monodiètes et cures de jus au début des règles pour garder l’énergie pour l’élimination du corps.

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Où je me situe ? Une piste, si...

Cycles irréguliers, long, règles abondantes = excès d’œstrogène.

Cycles assez court, flux léger, très clair, baisse de fertilité = carence d’œstrogène

Je vous souhaite à toutes une magnifique découverte de vos cycles et de communication avec votre corps ! Prenez soin de votre écosystème, de votre Terre intérieur.